Danielle et Françoise ont visité Malte et son ile annexe Gozo,
pendant la première semaine des congés de Pâques 2003. (voyagiste :
Nouvelles Frontières, charter: Corsair)
Le temps était très venté et frais, puis il est passé au beau les
derniers jours, mais pas de quoi faire trempette en Méditerranée !
L'archipel maltais n'est d'ailleurs pas gâté en
plages sableuses; ses rivages sont des côtes rocheuses ou des
falaises et des calanques.
Son passé historique remonte très loin, 3600 ans avant J.C., où
une civilisation préhistorique a construit des temples en pierre, et
des statuettes au profil trapu et large; des gènes ont du
traverser les siècles car ces caractères morphologiques de la
peuplade primitive, issue de Sicile, se retrouve dans une partie
de la population actuelle.
Puis Malte a été soumis aux phéniciens, aux
grecs, aux carthaginois, aux romains, aux arabes, aux "normands"
(occident), aux espagnols, aux chevaliers de l'ordre de St Jean de
Jérusalem qui ont combattu les turcs en méditerranée, pillée
par les français (Napoléon) et enfin occupée par les
anglais jusqu'en 1964, quand l'archipel devint indépendant.
Les chevaliers de Malte ont surtout laissé des villes fortifiées et
des églises d'un baroque très surchargé.La religion catholique est très présente et la protection des
saints s'étend aux maisons et aux bus
On parle le maltais et l'anglais et on conduit à gauche
. La monnaie est la Livre maltaise mais sera bientôt l'euro
puisque Malte vient d'adhérer à l'U.E. Les habitants ont fêté
l'évènement avec enthousiasme pendant que nous y étions; ce
sont des gens d'un contact agréable et qui ne manquent pas une
occasion de faire la fête. De mauvaises
langues nous avaient averti que l'on mangeait mal à Malte; notre
hôtel a une cuisine de bonne qualité et nous nous sommes
goinfrés de petits déjeuner à l'anglaise, de pâtés maltais,
choux et purée de fèves, de pâtes italiennes et de gâteaux
crémeux à volonté... |